Dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 septembre, une patrouille de police à Granville est intervenue pour un tapage nocturne dans le parc du Val es Feurs. Les policiers ont été agressés par un groupe d'une quinzaine de jeunes fêtards. Trois d'entre eux ont été interpellés et seront jugés prochainement.
Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, vers 2h30, ils ont entendu de la musique et des cris provenant du regroupement de jeunes. À la vue et à la demande des agents, le groupe s'est dispersé. Cependant, deux individus sont restés sur place. L'un a harangué et insulté les policiers, tandis que l'autre a cherché la confrontation physique. Les autres membres du groupe ont alors fait demi-tour et encerclé la brigade en se montrant agressifs.
Malgré les tentatives des autres jeunes de les empêcher, les policiers ont réussi à interpeller le plus véhément des individus. Face à l'insistance des récalcitrants, les agents ont utilisé des gaz lacrymogènes pour les repousser et pouvoir placer la personne interpellée dans le véhicule de patrouille.
Les policiers ont ensuite été la cible d'une pluie de projectiles, tels que des cailloux et des bouteilles d'alcool, qui ont touché deux agents. L'un a été touché à la main et l'autre au niveau du torse. Deux véhicules de police ont également été endommagés. Malgré la violence des agresseurs, les policiers ont réussi à quitter les lieux et à rentrer au poste de commissariat avec l'un des perturbateurs, qui a été placé en garde à vue.
Parmi les auteurs des jets de projectiles, trois individus majeurs sont déjà connus des services de police. Ils ont rapidement été identifiés et ont été interpellés le lundi 4 septembre au matin. Ces hommes et cette femme ont également été placés en garde à vue. Ils ont reconnu leur participation à l'attroupement violent, mais minimisent leur implication. De plus, ils refusent de donner les identités des autres personnes présentes dans le parc et ayant pris part aux agressions.
Maintenant libérés de garde à vue, tous les individus interpellés ont reçu une convocation devant le tribunal pour répondre de leurs actes devant la justice.