Associations franco-marocaines soutiennent les sinistrés du séisme

Lounes

Un séisme puissant a frappé le Maroc dans la nuit de à samedi, faisant plus de mille morts. Les dégâts sont importants, notamment autour de Marrakech. Depuis samedi matin, les associations franco-marocaines du Centre- de Loire se mobilisent pour en aide aux sinistrés.

Abdenbi Khallouq, président de l'association France-Maroc, basée à Joué-lès-Tours, a reçu de nombreux témoignages de solidarité et des messages de soutien depuis samedi matin. Beaucoup de personnes sont inquiètes car elles n'arrivent pas à joindre leurs proches sur place. L'association fait donc le lien avec les autorités locales pour obtenir des informations.

Le bilan provisoire du séisme est très lourd, avec 1 037 morts et 1 204 blessés. La secousse, enregistrée à 7 degrés de magnitude sur l'échelle de Richter, a principalement touché la province d'Al-Haouz, située au sud-ouest de Marrakech. Les dégâts sont conséquents, avec des maisons détruites et un minaret endommagé.

Les parents d'Abdenbi Khallouq, qui habitent à Khénifra, à 300 km au nord de Marrakech, vont bien mais ont ressenti les secousses. En panique, ils ont appelé leur fils au milieu de la nuit. Abdenbi se souvient encore des cris de sa mère et du choc ressenti. Face à la situation, ses parents ont décidé de dormir dehors, dans leur jardin. De nombreux habitants se sont réfugiés dans des -service ou des de football.

Face à cette catastrophe, des actions de solidarité sont en préparation. Le maire de Tours, Emmanuel Denis, adresse ses condoléances aux familles des victimes et salue le travail des services d'intervention. Le président de la République, Emmanuel Macron, exprime également son émotion et annonce que la France est prête à aider aux premiers secours.

Redouane Zaaraoui, président de l'association Blois-Azrou dans le Loir-et-Cher, est également prêt à venir en aide aux sinistrés. Il envisage de coordonner action de solidarité avec le maire et d'autres associations locales, qu'elles soient marocaines ou non. Il réfléchit à la possibilité d'envoyer du matériel médical ou de collecter des dons en argent.

Les grandes associations nationales sont déjà mobilisées, à l'instar du Secours populaire qui a lancé sa campagne de dons sur les réseaux .