Baisse de la consommation de fruits et légumes cet été

Lounes

Le mauvais temps de ces dernières semaines a eu un impact les récoltes des primeurs. Les fruits de saison, tels que les concombres, les melons et les pêches, ont du mal à des acheteurs. En effet, ces fruits sont affectés par les effets néfastes du mauvais temps, avec pluie presque incessante et des températures fraîches. Ces conditions climatiques favorisent le développement de maladies chez certains fruits et légumes.

Les maraîchers sont particulièrement touchés par cette situation. Océane Foissotte, maraîchère, explique que la production est moins forte cette année en raison de la saison pluvieuse. Les maladies sont également plus présentes, ce affecte la quantité de salades par exemple. Les températures froides, avec seulement 16°C la nuit, empêchent la croissance des légumes tels que les haricots verts, les patates douces et les carottes.

Ce mauvais temps affecte particulièrement la production de melons. Ces fruits ne grossissent pas correctement cette année, ne sont pas sucrés et n'arrivent pas à maturité. Selon Interfel, 75% des achats de melon se font normalement en juillet et en août, ce qui impacte considérablement les ventes.

Face à cette situation, les maraîchers doivent trouver des solutions limiter leurs pertes de marchandise. Certains pratiquent des réductions de prix, tandis que d'autres font des dons de marchandises. Océane Foissotte explique que les concombres se vendent moins car il ne fait pas assez chaud pour en consommer. Elle ne peut pas non plus se permettre de baisser prix, car elle doit couvrir ses charges. Elle fait donc appel aux épiceries pour ne pas perdre son stock.

Les revendeurs, quant à eux, optent plutôt pour des réductions de prix. Mokhtar Chibani, primeur au marché de Saint-Etienne-du-Rouvray, explique que les fruits de saison se vendent rapidement car ils sont plus fragiles. Pour écouler son stock, il offre produits en plus à ses clients.

Le mauvais temps a également des répercussions sur les terrasses des restaurants, qui sont moins fréquentées. Cela entraîne une baisse des commandes de matière première pour les maraîchers, ce qui se traduit par une diminution des ventes de marchandises pouvant atteindre 30%.

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