Après le naufrage d'un bateau transportant « 65 ou 66 migrants » le samedi 12 août 2023, les secouristes étaient toujours incertains quant au nombre de disparus. La préfecture maritime a déclaré ce lundi 14 août qu'il n'y avait désormais plus qu'une seule personne disparue.
Le bilan de la tragédie qui s'est déroulée samedi au large de Sangatte se précise lentement. Ce lundi 14 août, la Préfecture maritime a annoncé à l'AFP que le nombre de disparus, estimé entre deux et une personne, était finalement réduit à une seule éventuelle disparition. Jusqu'à présent, les autorités n'avaient pas pu établir de bilan précis concernant le nombre de personnes, principalement des hommes afghans, présentes sur le bateau. Certains survivants ont déclaré qu'il y avait 65 hommes, tandis que d'autres ont parlé de 66.
Pour rappel, samedi, tôt le matin, une embarcation de migrants a chaviré au milieu de la Manche, entraînant la mort de six exilés. Les survivants ont déclaré à l'AFP que le naufrage s'était produit « alors que les passagers tentaient de remettre du carburant en pleine mer pour relancer le moteur ». Dans un mouvement de panique, le petit bateau s'est retourné et a rapidement coulé. Après plusieurs heures de recherches, les opérations de sauvetage des disparus ont été suspendues vers 21h30.
L'identification des victimes est toujours en cours.
Parmi les soixante survivants, 36 personnes ont été rapatriées sur les côtes françaises, où une association leur a fourni un hébergement. Selon la préfecture du Pas-de-Calais, 35 d'entre elles ont accepté « la proposition de mise à l'abri dans un CAES du département ». Un CAES (centre d'accueil et d'examen des situations) permet d'héberger en urgence et pour une courte durée des demandeurs d'asile, notamment pour examiner leur situation administrative et les orienter.
Les corps des six migrants décédés sont en cours d'identification à l'Institut médico-légal de Lille. Mais l'identité de quatre victimes a déjà pu être vérifiée ce lundi, selon les informations de Mohammad Amin Ahmadzai, président de l'association afghane Ascia des Hauts-de-France, à l'AFP.