Canicule de 2003 hante les Ehpad : « climatisation zones collectives »

Lounes

En août 2003, la France a connu vague de chaleur exceptionnelle. Vingt ans plus tard, cette canicule continue de planer au-dessus des EHPAD, qui ont mis en place de nombreux protocoles pour leurs résidents.

Il y a 20 ans, la Bourgogne a connu les 10 jours les plus chauds de son histoire avec une de 39,3 degrés à Dijon, 39,8 à Mâcon et 40 à Auxerre. Cette vague de chaleur sans a touché tout le pays et a entraîné la mort de près de 15 000 personnes.

Dans les EHPAD, cet épisode est encore gravé dans les mémoires. Corinne Casagrande, agent aux Nymphéas de Fontaine-lès-Dijon, se souvient : « C'était très difficile. On n'avait pas de salles climatisées, on n'était pas très nombreux… Les résidents ont souffert. »

Il fallait s'adapter tous les jours. C'était la débrouille.

Depuis, les normes des établissements pour personnes âgées ont évolué pour éviter de revivre une telle . Il est désormais obligatoire de posséder une salle climatisée. Raphaël Parisot, directeur de la résidence des Nymphéas, explique : « On climatise toutes les où les résidents sont amenés à être collectivement. »

À l'intérieur des EHPAD, la température est surveillée de près. Des relevés de température sont effectués dans chaque partie du bâtiment afin d'éviter d'exposer les résidents à des températures trop élevées. Les résidents ne sont pas toujours conscients de la chaleur et portent parfois des chauds, c'est pourquoi il est important de veiller à la ventilation.

L'hydratation des personnes âgées est également une priorité du personnel. Des « tournées » sont organisées plusieurs fois par jour pour s'assurer qu'elles boivent suffisamment. Corinne Casagrande explique : « Il y en a beaucoup qui n'ont plus la sensation de . Il faut qu'on pense pour eux à les faire boire. »

Dans les situations les plus extrêmes, un personnel dédié peut même être recruté spécifiquement pour cette tâche.