Combat d’une octogénaire: les berges de la rivière s’écroulent près de sa maison

Lounes

Depuis de nombreuses années, les rives du jardin d'Anne-Marie sont victimes de l'érosion causée par un cours d'eau. Selon elle, cela est dû à une pression excessive de l'eau en amont de la rivière Varenne. Malheureusement, pour faire entendre sa cause auprès des autorités publiques n'ont pas encore abouti.

Il est indéniable qu'il s'est passé beaucoup de choses depuis la visite de Guillaume le Conquérant dans cette charmante commune de 2 800 habitants. Malheureusement, d'eau a coulé les ponts, ce qui a provoqué lentement la détérioration des rives de la rivière Varenne à Ambrières-les-.

Et personne ne semble réagir, à l'exception d'une riveraine âgée de 80 ans, Anne-Marie Savignac. Elle a déjà dépensé 2 500 euros pour reconstruire un mur qui s'est effondré à nouveau. Malheureusement, aucune viable ne semble envisageable.

Le problème semble provenir d'une pression excessive des cours d'eau en amont de la Varenne. Malgré de nombreuses lettres adressées aux services compétents, tous leur ont répondu qu'ils n'étaient pas concernés par ce problème.

« J'en ai dénombré huit », explique Anne-Marie, qui énumère les différentes entités qui potentiellement intervenir : la commune d'Ambrières, la communauté de communes du bocage mayennais, l'urbanisme, ainsi que les Monuments de France.

Du côté de la mairie, premier interlocuteur, ils aimeraient pouvoir agir. Cependant, les communes n'ont plus compétence sur les cours d'eau. « Il y a bien des berges qui s'effondrent, nous sommes face à un intérêt collectif car plusieurs propriétaires sont concernés », explique Guy Ménard, maire (UDI) d'Ambrières-les-Vallées, soulignant le besoin d'une prise de décision.

Mais dans ce dossier, il y a trop de parties prenantes impliquées. Par conséquent, personne ne prend les mesures nécessaires pour consolider les berges et la situation devient kafkaïenne. La seule option semble être de payer un bureau d'études.

« Au niveau de la commune, nous sommes prêts à participer, il n'y a pas de problème », ajoute le maire. Le conseil municipal a déjà voté une de 15 000 euros pour aider à la réalisation de l'étude, du moins pour le moment.

À Ambrières-les-Vallées, une trentaine de riverains se trouvent dans la même situation qu'Anne-Marie.