Coquillages, galets ou sable en souvenirs : attention coût élevé

Lounes

Un touriste français a été arrêté alors qu'il tentait de quitter la Sardaigne avec 41 kilos de galets et de pierres dans son coffre. Il est accusé de les avoir prélevés illégalement une plage. Que -je faire en France ?

Cela s'est passé sur l'île italienne de Sardaigne. Lors d'un contrôle, des douaniers ont découvert dans un coffre d'un touriste français 41 kilos de galets et de pierres. Les agents des douanes italiennes l'ont intercepté avant son embarquement sur un ferry reliant Porto Torres (nord-ouest de la Sardaigne) à Nice.

« Il avait dans le coffre de sa voiture 41 kg de galets et de pierres provenant de la plage de Lampianu, qui ont été saisis et seront remis en place » ont précisé les douanes dans un communiqué à l'AFP.

La plage fait en effet rêver et peut donner envie de garder un souvenir !

La Sardaigne interdit depuis plusieurs années aux touristes de prélever le de ses plages. Certaines sont composées d'un sable très particulier, en forme de grains de riz :

La plage de Lampianu © alluring_sardegna Une publication partagée par ⭐Sardinia⭐heavenly island ?️⛵? (@alluring_sardegna) le 12 Août 2020 à 4 :50 PDT

Il vaut mieux le savoir. En 2020, à l'aéroport d'Elmas, toujours en Sardaigne, des gardes forestiers chargés de la du littoral avaient découvert dans les bagages d'un touriste français une bouteille en plastique contenant deux kilos de sable fin. Coût de l'infraction, 1.000 euros.

Et mieux vaut savoir qu'en France aussi, prélever du sable est interdit.

Sable et galets peuvent vous coû jusqu'à 1 500 euros en France

En France, le Code de l'environnement considère que prélever du sable est une atteinte au domaine public maritime, fragilisant les littoraux. En effet, l'article L.321-8 du Code de l'environnement stipule que « les extractions de matériaux […] sont limitées ou interdites lorsqu'elles risquent de compromettre, directement ou indirectement, l'intégrité des plages, dunes littorales, falaises, marais […] ».

On peut se consoler en collectant un peu de « sable éolien » : celui qui a été déplacé hors de la plage par le vent sur la chaussée ou les trottoirs. Lorsque l'on ne prend qu'une petite quantité, les autorités peuvent faire preuve de tolé. Si ce n'est pas le cas, et en particulier si le prélèvement est fait dans un but commercial, l'amende peut atteindre 1 500 euros.

Même chose pour les coquillages vides ! Et même chose pour les galets qui la faune et la flore de la houle et de l'érosion.

Bonne nouvelle, le dépoli peut être prélevé, car il contribue à la propreté de la plage !

Alors, réfléchissez à deux fois avant de déposer des galets de la Promenade des Anglais à Nice sur le rebord de votre cheminée…

Le meilleur souvenir de la plage ?

Le meilleur souvenir à rapporter de vos vacances ne pèse pas lourd : fermez les yeux, laissez remonter en vous le bruit des vagues, la lumière sur l'eau, les embruns. Et peut-être dans votre main… un petit morceau de bois flotté.

Car il n'existe pas en France de réglementation officielle concernant le ramassage du bois poli par l'eau et ramené sur les plages par les vagues et les marées.

À prélever… avec modération.