Crise de l’immobilier à Limoges : baisse des ventes

Lounes

Après deux années de boom immobilier post-covid, le marché semble se stabiliser : depuis le début de l'année, il y a moins de transactions. La cause de cette situation est la hausse des taux de crédit, empêche de nombreux acheteurs potentiels de concrétiser leurs projets.

Les agents immobiliers sont déprimés ! Après la crise sanitaire, le marché était en plein essor, tout comme les . Deux ans plus , les agences immobilières des difficultés, avec moins de transactions : la hausse des taux de crédit empêche de nombreux acheteurs potentiels de réaliser leurs projets.

Prenons l'exemple de cet appartement rénové, situé en plein cœur de Limoges, dans la rue Jean-Jaurès. Il était presque vendu, mais mauvaise surprise pour les acheteurs, les taux d'intérêt ont augmenté. La vente ne s'est pas réalisée, comme l'explique Emeric Parent, conseiller en immobilier chez KW Limouzi : « Nous avions signé un compromis de vente. Malheureusement, il y a eu un problème de financement. Par conséquent, nous venons de remettre l'appartement en vente ».

« Ce qui était moins prévisible, c'était cette forte augmentation des taux d'intérêt, et en même temps, une diminution du pouvoir d'achat immobilier de nos acheteurs », souligne David Vergne, de la FNAIM Haute-.

Depuis le début de l'année, les agents immobiliers constatent une baisse des transactions : moins 10% à Limoges, moins 15% dans l'agglomération. Après deux années d'euphorie immobilière post-covid, le marché se rééquilibre. C'est ce que déclare David Vergne, président de la FNAIM Haute-Vienne : « Ce qui était moins prévisible, c'était cette forte augmentation des taux d'intérêt, et en même temps, une diminution très importante du pouvoir d'achat immobilier de nos acheteurs, d'environ 30 à 40 000 euros en moyenne. Les projets d'achat sont donc très différents ».

En mois, les acheteurs ont perdu 40 000 euros de capacité d'emprunt pour un bien d'une de 200 000 euros.

Avec moins d'acheteurs et des prix qui ne baissent pas, les agences immobilières commencent à rencontrer des difficultés, ajoute David Vergne : « Même si nous revenons à des niveaux qui, pour l'instant, sont encore acceptables, nous ne sommes qu'au début de cette baisse d'activité ».

Seules les agences immobilières solides pourront survivre à cette crise. Le marché est bloqué, même si une baisse des prix pourrait commencer à se manifester.