Treize établissements scolaires ont été fortement endommagés lors des émeutes qui se sont déroulées en France à la fin du mois de juin et au début du mois de juillet. Cinq d'entre eux ne pourront pas rouvrir leurs portes à la rentrée, dont deux situés à La Verrière dans les Yvelines.
Il s'agit de l'école maternelle Étang-des-Noës et de l'école primaire du Bois-de-l'Étang à La Verrière, qui ont été en partie détruites lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier.
En plus de ces établissements, trois autres écoles ne seront pas en mesure d'accueillir les élèves en raison des dégradations subies. Il s'agit des écoles maternelles Jean-Zay à Mâcon, Robert-Desnos au Petit-Quevilly (Seine-Maritime) et de l'école élémentaire Marguerite-Perey à Strasbourg, selon les informations fournies par les services du ministre de l'Éducation et de la Jeunesse.
Le ministre de l'Éducation et de la Jeunesse, Gabriel Attal, a déclaré ce mardi lors d'une visite dans une école élémentaire à Dijon, visée par un engin incendiaire lors des émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre fin juin : « Ce que je peux vous dire aujourd'hui, c'est qu'à l'occasion des émeutes, 250 établissements scolaires ont fait l'objet de dégradations, que parmi ces 250 établissements scolaires, 60 établissements ont fait l'objet d'un départ d'incendie et que sur ces 60 établissements, 13 d'entre eux ont été particulièrement dégradés ».
Huit des treize établissements fortement endommagés pourront rouvrir leurs portes et accueillir à nouveau les élèves, souvent avec des aménagements. En revanche, cinq écoles ne pourront pas accueillir leurs élèves à la rentrée du 4 septembre, ce qui représente environ 650 écoliers, a précisé le ministre lors d'un point de presse.
En France, plus de 12 millions d'écoliers, collégiens et lycéens doivent effectuer leur rentrée en septembre, dans près de 60 000 établissements publics ou privés.
Le ministre a assuré que des solutions de scolarisation alternatives avaient été trouvées pour ces écoles. Il a déclaré : « Ce sera une solution viable », évoquant notamment l'organisation d'un transport en bus vers une autre école.