Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 septembre, des fissures sont apparues sur le bâtiment K du bailleur 13 Habitat à Martigues, mettant en péril la solidité de l'immeuble et provoquant un risque d'effondrement. Face à cette situation, le maire de la ville a exprimé son souhait de détruire les bâtiments, rappelant les tragédies survenues dans les rues d'Aubagne et de Tivoli.
Un habitant a été témoin d'un craquement durant la nuit, accompagné de l'apparition d'une fissure dans une cage d'escalier. Il a immédiatement alerté les pompiers, qui sont rapidement intervenus sur les lieux. Le maire de Martigues, Gaby Charroux, a déclaré à France 3 Provence-Alpes : « Le bâtiment est fendu avec une largeur de fissure très importante. Je pense que ces bâtiments doivent être détruits et descendus, et ne plus faire l'objet de travaux quelconques. Personne ne voudrait habiter là. »
Les fissures sur le bâtiment K du bailleur 13 Habitat menacent donc la stabilité de l'immeuble et un risque d'effondrement est à craindre.
Suite à cette situation alarmante, les habitants ont été évacués et relogés temporairement. Une cellule de crise communale a été mise en place pour accompagner les habitants et organiser leur mise en sécurité en collaboration avec les pompiers et la police nationale. Une cellule de soutien sera également mise en place pour aider les habitants concernés.
Dans un premier temps, les résidents sans solution de logement ont été relogés dans le gymnase Di Lorto, puis dirigés vers différents hôtels de Martigues et des environs. Ce lundi matin, une réunion des différents services de la ville et du service du logement est prévue afin de trouver une solution d'hébergement plus pérenne.
Un arrêté municipal de péril imminent a été pris, interdisant l'accès aux bâtiments K et M. Un périmètre de sécurité a été mis en place, empêchant la circulation des piétons et des véhicules. Le maire a souligné l'importance de protéger les habitants et a informé le préfet de région de sa volonté de détruire rapidement les bâtiments. Cependant, il déplore que le périmètre de sécurité bloque la circulation sur une avenue très fréquentée.
D'autres immeubles de la cité ont également été touchés selon les habitants, qui reprochent au bailleur social 13 Habitat de les avoir négligés. Certains ont évoqué des demandes de relogement restées sans réponse ces dernières années en raison des dégradations importantes. Le maire affirme ne pas avoir connaissance d'autres problèmes dans les immeubles, mais a tout de même demandé une expertise de tous les autres bâtiments.