Grasse : homme interpellé admet être à l’origine de l’incendie mortel « involontairement »

Lounes

Le suspect arrêté après l'incendie ayant causé la mort de trois personnes à Grasse (Alpes-Maritimes) a admis être à l'origine de l'incendie involontairement, a déclaré le procureur de la de Grasse mardi.

Lors de audition face aux enquêteurs, le mis en cause a déclaré avoir jeté une cigarette non éteinte dans le couloir d'entrée de l'immeuble, ce qui aurait déclenché l'incendie, a informé le procureur de la République, Damien Savarzeix, dans un communiqué transmis à France 3.

Jusqu'à présent, l'homme arrêté avait nié toute implication dans les faits. Au moment de l'incendie, il travaillait à proximité de l'endroit du sinistre.

Le procureur de la République a également déclaré que l'examen psychiatrique pratiqué cet homme conclut à sa pénale.

L'homme a été déféré au parquet de Grasse en vue de l'ouverture d'une information judiciaire après la fin de sa garde à vue, a annoncé le procureur de la République, qui demande la mise en détention provisoire.

Le suspect a été mis en examen pour, entre autres, « dégradations volontaires par incendie ayant entraîné la mort ou une infirmité permanente ». Le juge des libertés et de la détention est saisi et devra se prononcer sur la détention provisoire.

Âgé de 47 ans et sans antécédents judiciaires, l'individu avait été arrêté et placé en garde à vue dimanche. Les caméras de vidéosurveillance avaient révélé qu'il avait quitté les lieux de l'incendie deux minutes avant le début du feu.

L'incendie s'est déclaré le dimanche 13 août à 2h49 dans l'escalier d'un immeuble de cinq étages situé dans le centre historique de Grasse. Deux femmes et un homme ont péri dans l'incendie et trois personnes ont été gravement blessées, dont une est en danger de mort.

Les décédées toujours en cours d'identification, a également é le procureur dans son communiqué.

Les constatations de l'expert incendie « conduisent à écarter un sinistre d'origine accidentelle, et à privilégier la thèse d'une intervention humaine », avait déclaré le procureur de la République de Grasse lundi.

Vous aimerez aussi