Des écrits à caractère fasciste ont été retrouvés sur des bâtiments publics en Centre-Bretagne. Cette fois-ci, c'est la ville de Guerlédan qui a été prise pour cible par l'extrême-droite. Les murs de la mairie et du cabinet médical ont été tagués dans la nuit de vendredi à samedi, ce qui a suscité l'indignation des élus locaux.
« C'est répugnant de s'attaquer de cette manière à un bâtiment public », déclare Éric Le Boudec, le maire de Guerlédan, le lendemain de la découverte des tags faisant l'éloge du régime de Pétain et comportant des symboles de l'extrême-droite. « Voir le retour de ces atrocités est une manifestation de barbarie évidente », ajoute-t-il.
On peut supposer qu'il existe un lien entre ces tags et les commémorations de la tragédie de Pont-Quémer du 6 août dernier. En effet, des actes similaires se sont produits à Plœuc-L'Hermitage, ce qui laisse penser qu'il s'agit probablement du même groupe. La mairie a décidé de porter plainte contre les auteurs de ces actes répréhensibles.
Les tags seront effacés le matin du lundi 14 août. « La commune de Loudéac nous apportera son aide pour le nettoyage, ils disposent de matériel anti-tag », précise le maire.
Hervé Berville, ancien député des Côtes-d'Armor et Secrétaire d'État chargé de la Mer, condamne fermement ces dégradations néonazies aux côtés des élus locaux. Dans un communiqué de presse, il demande que les auteurs de ces actes sur des édifices publics soient identifiés le plus rapidement possible.