C'est une première en France, au Mans, le mercredi 23 août, où quatre patients ont été implantés d'un moniteur cardiaque par des infirmiers. Cette pratique a déjà été réalisée avec succès en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni, et c'est maintenant l'hôpital du Mans qui expérimente cette méthode.
Il est important de noter que cette procédure n'est pas une opération à cœur ouvert ni la pose d'un pacemaker. En fait, il s'agit d'un dispositif implanté sous la peau au niveau de la poitrine, sous anesthésie locale. Ces moniteurs cardiaques permettent de surveiller les mouvements du cœur des patients victimes d'un AVC ou d'un malaise cardiaque.
Pour assurer ce protocole, Jimmy Guibert et Kévin Rousseau, deux infirmiers de cardiologie interventionnelle, ont suivi une formation pratique sur l'anesthésie locale, les techniques de suture et le réglage des moniteurs. Ils ont également observé 5 interventions et réalisé 10 interventions sous la supervision directe d'un médecin rythmologue.
Ce protocole permet aux infirmiers d'être autonomes, même si un médecin reste présent dans les locaux et si le consentement du patient est toujours nécessaire. L'objectif principal est de libérer du temps médical pour les médecins, compte tenu de la pénurie de personnel médical dans les hôpitaux. Par conséquent, ce protocole pourrait être généralisé au niveau national.
Dans d'autres nouvelles, les urgences de nuit en Mayenne ont fermé récemment à cause du manque de soutien du gouvernement, selon Caroline Brémaud, cheffe des urgences de Laval.