Interpellation d’un homme de 24 ans pour viol d’une sexagénaire à Ancenis

Lounes

Un individu âgé de 24 ans a été appréhendé et incarcéré le 7 août, semaine après un viol qui a eu lieu le 31 juillet sur une femme de 66 ans sur les bords de la Loire à hauteur d'Ancenis-Saint-Géréon, en Loire-Atlantique.

Le 31 juillet dernier, une femme de 66 ans se présente en début d'après-midi à la brigade de gendarmerie d'Ancenis-Saint-Géréon pour déposer plainte.

Elle explique aux gendarmes qu'elle a été agressée alors qu'elle marchait sur les bords de la Loire.

Sur « un chemin au niveau de l'écluse, un individu arrive derrière elle et lui plaque la main sur la bouche », relate la gendarmerie. La promeneuse essaie de se défendre avec ses bâtons de marche, mais l'agresseur réussit à la faire tomber dans le fossé.

« La continue à se défendre et parvient à lui asséner plusieurs coups avec un morceau de bois », expliquent les gendarmes.

Malgré cela, l'agresseur parvient « à la dévêtir en partie et à glisser sa main dans son - », détaillent les gendarmes qui précisent que « le viol sera médicalement confirmé par le médecin légiste ».

L'agresseur prend la fuite suite aux cris de sa victime à l'approche d'un groupe de marcheurs. C'est un autre promeneur, arrivé instants plus tard, qui découvre la dans le fossé en état de choc. Il l'emmène immédiatement à la gendarmerie pour qu'elle puisse déposer plainte.

L'enquête est confiée à la brigade des recherches d'Ancenis-Saint-Géréon.

Elle mènera à l'arrestation d'un homme de 24 ans grâce à la description physique et vestimentaire de l'agresseur fournie par la victime.

Un homme déjà connu des services de justice.

« L'auteur des faits est interpellé sans incident à son domicile, le lundi 7 août, avec l'aide du peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) d'Ancenis-Saint-Géréon. Mis en garde à vue, il avoue avoir voulu voler la victime », les gendarmes.

Déjà connu des services de justice, notamment pour des vols, l'homme a été présenté devant les magistrats du tribunal judiciaire de Nantes le mardi 8 août et placé en détention provisoire dans le cadre d'une ouverture d'information.

Après avoir renforcé ses patrouilles de surveillance au lendemain de l'agression, « afin de rassurer la population et prévenir un éventuel nouvel acte ou de la part de cet agresseur le temps des investigations », la gendarmerie d'Ancenis précise qu'elle « poursuit tout au long de l'été les patrouilles pédestres le long de la Loire afin de renforcer la tranquillité publique et prévenir les risques d'agression ».