La dernière rentrée à l'École nationale supérieure Louis-Lumière, située à la Cité du cinéma en Seine-Saint-Denis, a été marquée par des tensions. En effet, l'école a été « évincée » pour laisser place au restaurant des athlètes des Jeux olympiques. Cette éviction forcée a suscité de vives réactions de la part des étudiants et des enseignants, qui ont manifesté leur mécontentement.
Malgré la garantie floue du retour de l'école à la Cité du cinéma après les Jeux olympiques, les tiraillements et les tensions persistent avec la direction. En effet, une dizaine de restaurants s'installeront sous la nef de la Cité du cinéma pour la restauration des athlètes, ce qui exacerbe les tensions.
Dans un premier temps, la direction avait annoncé un déménagement provisoire et ensuite définitif dans les anciens locaux de l'école privée EICAR. Cependant, cette décision a été abandonnée suite à une victoire incontestable des enseignants et des étudiants qui ont exprimé leur mécontentement. Les négociations avec la Caisse des dépôts et consignations, propriétaire des lieux, ont permis d'éviter ce déménagement.
Le loyer de l'école, qui représentait une part déraisonnable du budget, a également été renégocié à la baisse. Malgré ces avancées, les enseignants soulignent l'inadaptation des locaux et craignent que le déménagement ne se déroule pas sans accroc.
La direction de l'école se félicite de l'issue des négociations mais reconnaît que le lien avec les étudiants est rompu. Les tensions ne datent pas d'hier et la direction est accusée d'avoir un mépris de la parole des étudiants.
Il est important de noter que l'école a déjà été contrainte de déménager à plusieurs reprises, ce qui a engendré des difficultés sur le plan humain et financier. Le directeur de l'école espère que les erreurs du passé ne se répéteront pas et envisage un déménagement définitif sur un site de l'université Gustave-Eiffel à Champs-sur-Marne.
En conclusion, l'école Louis-Lumière fait face à des tensions et des tiraillements liés à son déménagement forcé pour laisser place au restaurant des athlètes des Jeux olympiques. Malgré des avancées dans les négociations, le lien entre la direction et les étudiants est rompu. L'école espère enfin trouver un site définitif pour éviter de nouveaux déménagements.