Juliette Armanet, chanteuse de Lille, victime de harcèlement sur les réseaux sociaux

Lounes

Juliette Armanet, chanteuse originaire de Lille, a récemment été invitée sur la chaîne de la RTBF, Tipik, où elle a exprimé « dégoût » la chanson « Les Lacs du Connemara » de Michel Sardou. Cette déclaration a été largement relayée sur les réseaux sociaux et a entraîné une vague de cyberharcèlement à l'encontre de la chanteuse.

Lors de cette interview, Juliette Armanet répondait à des « unpopular opinions » (des opinions impopulaires), des affirmations allant à l'encontre de l'opinion générale. L'une de ces affirmations était que « Une bonne se termine toujours par Les Lacs du Connemara », à laquelle la chanteuse a répondu avec honnêteté qu'elle considérait cette chanson comme une « sirène d'alarme ». Elle a également cité « Les Lacs du Connemara » parmi les chansons qui la faire d'une soirée.

Depuis sa sortie en 1981, « Les Lacs du Connemara » est devenu un véritable classique français et est souvent joué lors de ou de rassemblements festifs. Le fait que Juliette Armanet exprime son « dégoût » pour cette chanson a suscité la colère des internautes. Certains ont critiqué son manque de goût et son mépris envers un titre qui fait l'unanimité selon eux.

Des personnalités artistiques et politiques ont également réagi à cette polémique. Jacques Revaux, compositeur de la musique de « Les Lacs du Connemara », a déclaré que des millions de personnes adoraient des musiques qu'il considérait comme immondes et a accusé Juliette Armanet de vouloir se faire de la publicité.

Les réactions violentes ont également été dénoncées, notamment par l'animateur Kuntz, qui a interviewé Juliette Armanet sur Tipik. Il a souligné que les insultes, en particulier celles à caractère sexiste, étaient terrifiantes pour une simple phrase exprimant le fait de ne pas aimer une chanson. Certains internautes ont rappelé que les paroles misogynes de Michel Sardou pouvaient parfois aller jusqu'à inciter au viol, un crime puni par la loi.

Il est important de rappeler que chaque personne a le droit d'avoir ses opinions et ses préférences musicales. Le cyberharcèlement et les réactions violentes ne sont jamais justifiés, quel que soit le sujet de la dispute. Il est préférable de respecter les goûts de chacun et de privilégier le débat constructif et respectueux.