La baignade est temporairement interdite sur le plan d'eau de Mésanger, en Loire-Atlantique. Les autorités enquêtent sur une épidémie de symptômes gastro-intestinaux qui a touché une trentaine de baigneurs la semaine dernière, bien que la qualité de l'eau soit bonne selon les dernières analyses.
L'Agence régionale de santé (ARS) et la mairie de Mésanger sont confrontées à un mystère. Entre le mardi 22 et le vendredi 25 août, une trentaine de personnes ont signalé des troubles gastro-intestinaux tels que des nausées et des vomissements.
Ces symptômes, bien que sans gravité, ressemblent à ceux de la gastro-entérite. Et tous les patients ont en commun le fait d'avoir nagé dans le plan d'eau du Pont Cournouaille, à Mésanger, avant de tomber malades.
La municipalité de Mésanger a donc pris la décision d'interdire temporairement l'accès à ce site par mesure de précaution, dès le vendredi 25 août. Ce site attire environ une centaine de personnes par jour pendant la haute saison.
Ce site de baignade est soumis à des contrôles sanitaires tous les 15 jours. Les analyses portent notamment sur la recherche de germes indicateurs de contamination fécale et de cyanobactéries, qui peuvent provoquer ces symptômes lorsqu'elles sont présentes en trop grande quantité.
Cependant, dans ce cas précis, l'eau a été analysée le 23 août alors que l'épidémie était déjà en cours. Les résultats montrent une bonne qualité bactériologique et une faible présence de cyanobactéries toxinogènes. Selon ces résultats, la qualité de l'eau semble ne pas être en cause.
L'origine de cette épidémie reste donc inconnue pour l'ARS. Aucun signal environnemental particulier ni présence animale n'ont été remarqués sur le site à cette période.
Ludovic Leduc, premier adjoint au maire de Mésanger, suppose que l'épidémie pourrait être d'origine virale, impliquant qu'une personne malade l'ait propagée. Cependant, il est possible que le virus ne soit pas retrouvé car sa durée de vie dans l'eau est limitée.
Pour éclaircir la situation, la municipalité a demandé des analyses complémentaires à l'ARS. Les résultats sont attendus pour la fin de la semaine, vendredi 1er septembre. Si les résultats sont aussi bons que les précédents, la baignade pourrait être autorisée à nouveau.