Le maire d’Angoulême respecte l’arrêté anti-marginaux du tribunal administratif.

Lounes

Xavier Bonnefont, le maire d'Angoulême, a donné son avis sur la décision du tribunal administratif qui a partiellement son arrêté anti SDF. Les juges ont é certains de la , car ils estiment que l'arrêté porte atteinte à la liberté de mouvement.

Alors que le tribunal administratif de Poitiers a suspendu partiellement l'arrêté municipal d'Angoulême contre les rassemblements statiques, le maire s'est exprimé lors d'une conférence de presse ce mercredi matin.

Il s'est dit satisfait que le tribunal ait validé partiellement son arrêté. Sur les 22 secteurs concernés par l'interdiction des rassemblements statiques, 8 ont été retirés de la mesure. Le maire donc acte de cette décision et met en place la mesure. Dans les parties de la ville concernées, les rassemblements qui occupent abusivement l'espace public seront sanctionnés par une amende de 35 euros.

Xavier Bonnefont justifie cette mesure par la nécessité d'assurer la tranquillité publique. Il affirme que les élus locaux ont le droit d'agir pour permettre de retrouver un espace public apaisé et de lutter contre les troubles à l'ordre public.

Lors de cette conférence de presse, le maire a également fait part des nombreuses insultes dont il a été victime ces derniers jours.

La Ligue des Droits de l'Homme se dit satisfaite de cette décision. Marion Ogier, avocate de l'association, le maire d'Angoulême n'a pas obtenu une . Elle explique que « l'interdiction de stationner de façon allongée ou assise sur le domaine public a été suspendue dans son intégralité. »

L'avocate estime que Xavier Bonnefont voulait interdire des choses qui déjà interdites. Elle souligne que le tapage nocturne, la mendicité agressive, les injures et l'ivresse publique sont déjà réprimandés par le Code pénal. Pour elle, le maire cherchait en réalité à interdire ce qui est déjà interdit.