L’été infernal : canicule et bouilloires thermiques, chaleurs insupportables

Lounes

La canicule frappe et le monde souffre de la chaleur, en particulier les habitants des immeubles collectifs des années 70 qui ne sont pas suffisamment protégés contre les de chaleur. C'est le cas à Bar-le-Duc, dans la Meuse. Dans un immeuble construit en 1969, la température atteint 46 degrés à 14 heures, jeudi 7 septembre 2023, fenêtre exposée au soleil. L'appartement situé avenue de Champagne est étouffant, avec une température ambiante de 28 degrés. Malheureusement, la locataire n'a pas les moyens de faire tourner le ventilateur qui est à l'arrêt sur une table.

Une habitante de cet immeuble de 1969 témoigne du manque de protections contre le soleil : « Pas un volet pour s'isoler du soleil. La cuisine, la véranda, le salon sont en plein, plein, plein soleil. volets. Parfois il fait des chaleurs de 50 degrés. »

La chaleur dans les appartements devient de plus en plus intense. L'absence d'isolation est insupportable. Dans une pièce, il fait déjà 32 degrés. Une habitante explique : « La chaleur se fait de plus en plus intense dans tout l'appartement. Aucune isolation. Des fenêtres que l'on ne peut pas ouvrir, elles ne sont plus aux normes. On a des chaleurs qui sont insupportables. C'est invivable. Vous vous rendez compte, 32 degrés dans la pièce principale l'après-midi et 26 le matin à 9 heures. Pas un volet pour s'isoler du soleil. La cuisine, la véranda, le salon sont en plein, plein, plein soleil. Sans volets. Parfois il fait des chaleurs de 50 degrés. »

Le bâtiment, construit en 1969, est composé de cinq étages et abrite des logements sociaux. Exposé plein Sud, il devient une fournaise en été. Le parking situé juste en-dessous atteint des températures proches de 50 degrés. Les habitants doivent faire avec cette chaleur étouffante.

Une habitante de l'immeuble voisin, Colette Couturier, témoigne également : « Il fait chaud dans la maison. Il y a 27-28° dans la cuisine et pareil dans la à manger. Tous les volets sont fermés. C'est sûr, dans les logements HLM où il n'y a pas de volets, moi je les plains. Il n'y a pas un volet et on nous dit la chaleur, la chaleur, la chaleur ! On ne fait pour ces gens-là. »

L'OPH de la Meuse, qui gère ces logements, se dit sensible au confort d'été de locataires. En 2022, il a investi 21 millions d'euros dans la réhabilitation des immeubles collectifs.

Selon Météo France, les températures élevées se maintiendront dans la Meuse jusqu'au mardi 12 septembre, avec l'arrivée de perturbations orageuses.