Les footballeuses de l'ALC Longvic s'étaient rassemblées ce samedi 12 août pour assister aux quarts de finale de la coupe du monde féminine de football. Malgré leur déception après la défaite de la France, elles saluent la performance de la gardienne bourguignonne Solène Durand.
Elles étaient environ une dizaine à se retrouver au sein de leur club de l'ALC Longvic football, ce samedi 12 août avant 9 heures, pour assister au match de quart de finale de la coupe du monde féminine de football opposant la France à l'Australie, à Brisbane.
Après un match nul, elles ont pu suivre la longue séance de tirs au but qui s'est soldée par un échec pour les Tricolores. C'est alors qu'à la 122ème minute de jeu, la gardienne bourguignonne Solène Durand, née à Saint-Rémy en Saône-et-Loire, a fait son entrée. Elle a arrêté trois tirs des Matildas. La joueuse, qui évolue actuellement en Italie, avait signé un contrat d'une saison avec le DFCO pour la saison 2021-2022.
« Pour une entrée pour les tirs au but, elle a fait un travail exceptionnel. C'est une fierté pour la Bourgogne », admire Sofia Prunier, milieu défensif de l'équipe de D3 de Longvic.
Une performance qui n'a cependant pas permis aux joueuses françaises d'accéder aux demi-finales de la compétition. « Il y a beaucoup de déception. On s'attendait à aller un peu plus loin… Mais l'aventure continue dans d'autres compétitions », estime Sarah Perrot, attaquante de l'équipe côte-d'orienne.
Les résultats, comme ceux de l'équipe de France, ont un impact direct pour donner envie à des personnes de s'y mettre, selon Lucie Vercruysse. Une médiatisation du football féminin qui réjouit cependant les filles de Longvic, mais qui n'est pas encore « assez » selon elles. « Avec la coupe du monde en France, de plus en plus de filles se sont mises au foot. On est toujours un peu moins bien lotis que les garçons, mais ça vient d'années en années. Presque tous les clubs aujourd'hui ont une équipe féminine », se réjouit Sandy Auguste, milieu de terrain. « On parle plus de foot féminin, mais pas encore assez », estime Lucie Vercruysse, une autre joueuse.