Manque de campings à Nantes pour les cyclotouristes de la Loire à Vélo

Lounes

Chaque année, près de 2 millions de cyclotouristes parcourent La Loire à Vélo, en partie ou en intégralité. Nantes est étape incontournable pour ces cyclistes, mais très peu d'entre eux s'arrêtent pour y dormir. En effet, la souffre d'une pénurie d'offre d'hébergement en plein air.

La popularité de La Loire à Vélo ne cesse de croître. Cet itinéraire cyclo-touristique de 900 kilomètres relie Nevers à Saint-Nazaire en longeant les pistes cyclables le long de la Loire. La plupart des touristes qui empruntent cette route optent pour le camping. Cette option économique et flexible permet aux cyclistes d'organiser leurs étapes au jour le jour. L'été dernier, 1.8 million de personnes ont emprunté La Loire à Vélo.

Cependant, certains tronçons de l'itinéraire manquent d'hébergements en plein air. C'est notamment le cas à Nantes, une ville très fréquentée par les cyclotouristes, en particulier ceux qui choisissent la partie ouest du parcours entre Tours et l'océan. La ville ne dispose que d'un seul camping, situé au nord et souvent complet en juillet et en août, principalement en raison de l'afflux de camping-caristes. La d'hébergement la plus proche se trouve à une quinzaine de kilomètres du centre-ville, à Sainte-Luce-sur-Loire.

Malgré cette pénurie, certains cyclotouristes ont trouvé des alternatives pour se loger à Nantes. Par exemple, un couple de touristes belges a réservé deux nuits dans un camping nommé La Belle Rivière, situé sur la piste cyclable de Bellevue. Ils cherchaient un endroit calme et verdoyant pour visiter Nantes sans être dans le centre-ville. D'autres cyclistes, comme Ludovic et sa famille, préfèrent également les hébergements en dehors des grandes agglomérations. Leur grande famille a parcouru le de Chinon à et privilégie les campings hors des villes.

Lorsqu'il s'agit de choisir un camping, la localisation et l'équipement sont deux critères importants pour les familles. La Belle Rivière, labellisée « accueil vélo » depuis 15 ans, une trentaine d'emplacements réservés aux cyclotouristes. Le gérant du camping, Grégory Vergnol, met un point d'honneur à offrir un équipement adapté aux cyclistes, comme des espaces collectifs, des chaises, des réfrigérateurs, des sanitaires, des machines à laver, des tables de pique-nique et des supports à vélo.

Malheureusement, les campings autour de Nantes sont souvent complets, ce qui conduit à des refus réguliers de clients. Les cyclotouristes qui n'ont pas réservé à l'avance se souvent sans solution d'hébergement, car la demande dépasse l'offre. Cette situation délicate oblige parfois les cyclistes à parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver un autre endroit où passer la nuit.

En réponse à cette demande croissante, de plus en plus de particuliers proposent la location de privés pour planter sa tente contre rémunération. Certains offrent même le petit-déjeuner dans le tarif.

En conclusion, Nantes souffre d'une pénurie d'offre d'hébergement en plein air pour les cyclotouristes qui parcourent La Loire à Vélo. La ville ne dispose que d'un seul camping, souvent complet en juillet et en août. Les alternatives, comme la location de terrains privés, sont de plus en plus populaires, mais il reste encore des cyclistes qui se retrouvent sans solution et doivent parcourir de longues distances pour trouver un endroit où passer la nuit.