Le mouvement écologiste ANV COP 21 a récemment mené une action de protestation dans plusieurs villes de France, dont Besançon (Doubs). Des militants ont collé des affiches pour dénoncer l'implication de Total Énergie dans le réchauffement climatique. Les slogans sur ces affiches, tels que « Ils n'ont plus d'eau ? Qu'ils boivent du pétrole » ou encore « Bénéfices : 36,1 milliards de dollars, à nous l'argent, à vous la souffrance », expriment clairement l'objectif de cette opération.
À Besançon, les activistes écologistes ont ciblé le centre-ville ainsi que la station essence de Total Énergie située rue de Vesoul. Marion Fichet, membre du collectif ANV action non-violente COP 21, explique que cette action vise à dénoncer les bénéfices colossaux réalisés par Total. Elle souligne que l'entreprise génère plus de quatre millions de dollars de bénéfices chaque heure pendant un an.
Marion Fichet justifie cette action en affirmant que nous sommes tous responsables du réchauffement climatique, mais pas à la même échelle. Elle considère donc qu'il est nécessaire de mettre la pression sur les principaux responsables, parmi lesquels se trouve Total. Les revendications sont claires : exiger que Total cesse de financer de nouvelles recherches de gisements et qu'il investisse davantage dans les énergies renouvelables. Elle souligne que les énergies renouvelables ne représentent actuellement que 0,3% du budget de Total.
Cette action du mouvement ANV COP 21 est une nouvelle illustration de la mobilisation croissante des citoyens et des organisations pour lutter contre le réchauffement climatique et exiger des changements concrets de la part des acteurs les plus impactants. Les messages de protestation visent à sensibiliser la population à l'urgence de la situation climatique et à encourager les entreprises à prendre leurs responsabilités dans cette lutte.