Rima Abdul Malak s'est rendue au festival Cabaret vert de Charleville-Mézières (Ardennes), ce samedi 19 août. Sa prise de parole s'est attardée sur la situation financière du festival.
Elle était attendue. La ministre de la Culture Rima Abdul Malak a été reçue au festival du Cabaret vert. Il se déroule à Charleville-Mézières (Ardennes) jusqu'au dimanche 20 août 2023.
Si le festival a commencé le mercredi 16 août, l'inauguration a toujours lieu le samedi. Ce qu'elle a fait ce jour-même, le 19 août.
Elle était accompagnée du maire de Charleville, Boris Ravignon, ceint de son écharpe tricolore. La ministre, également ancienne conseillère culture à la mairie de Paris et ex-attachée culturelle à l'ambassade française aux États-Unis, a fait une prise de parole remarquée.
Des festivals « qui prennent des risques »
« C'est sûr que c'est un modèle à risque, en permanence. Il suffit d'un aléa climatique, de l'inflation qui a été forte cette année, de certaines décisions également. » Elle cite la déprogrammation de Lomepal, accusé de viol, et remplacé au pied levé par les Black Eyed Peas. La venue de ces derniers a été vivement appréciée, mais ce changement de programmation a eu des conséquences financières certaines.
« On verra. Nous avons déjà accompagné assez fortement le festival depuis 2019. Via le soutien direct du ministère de la Culture, et du Centre national de la musique […]. Cette maison commune de la musique est là pour soutenir cette diversité et cette indépendance, soutenir ces festivals qui prennent des risques. On fera évidemment le bilan avec eux à la fin. »
La ministre a également remis un prix de bande-dessinée du Cabaret vert, dont la création est récente. Elle s'est ensuite rendue à diverses rencontres au sein de Charleville-Mézières (musée Rimbaud, usine de la Macérienne) avant de revenir participer à des tours de table au festival ainsi qu'à des concerts.
Le dimanche 20 août, elle était attendue à l'église d'Asfeld (Ardennes) pour la suite de sa tournée départementale. Le ministère de la Culture a participé à la rénovation de cet édifice durant plus de quinze ans. Il s'agit d'une église faite de briques, à l'architecture remarquable et très originale remontant au XVIIe siècle.