Les pandas roux sont une espèce menacée dans leur habitat naturel de l'Himalaya en raison de la déforestation et du braconnage. Pour leur préservation et favoriser leur réintroduction dans la nature, une association se mobilise au Zoo de la Flèche en Sarthe.
Dans l'enclos des pandas roux, il est à peine midi et c'est déjà l'heure de la sieste. Une petite famille de trois individus y cohabite.
Chaque membre de la famille a ses particularités. Tashi, le plus jeune, a la queue plus courte que ses parents. Le mâle, quant à lui, a une queue plus longue et le dos plus blanc.
Ce spectacle séduit les petits et les grands, comme Anne, une visiteuse du zoo, qui compare les pandas roux à de gros nounours magnifiques.
Zoé, une jeune visiteuse, remarque que l'un des pandas a six doigts, avec un auriculaire en plus. Il utilise ce doigt pour attraper sa nourriture, principalement des feuilles de bambou.
Cependant, derrière leur apparence docile, il ne faut pas oublier que ces petites boules de poils de 5 kg ne sont pas des animaux domestiques. Maxime Longuet, soigneur animateur au Zoo de la Flèche, explique qu'il faut faire attention en étant dans l'enclos car les pandas roux ont des griffes pointues et des dents pointues également.
Le panda roux est une espèce décimée. Habitant les forêts de l'Himalaya, sa population a été réduite de moitié en 20 ans à cause du braconnage et de la déforestation. La destruction de son habitat et de sa nourriture a entraîné l'isolement des animaux dans de petits bosquets de forêt, ce qui génère de la consanguinité et rend les animaux plus fragiles aux maladies.
L'association « Connaître et protéger le panda roux » organise des journées de sensibilisation et collecte des fonds pour des projets de conservation au Népal. Ils soutiennent notamment la reforestation et aident les populations locales en finançant des gardes forestiers et en leur fournissant une formation.
Ce travail est plus que nécessaire car il ne resterait aujourd'hui moins de 10 000 pandas roux à l'état sauvage.
Ce reportage a été réalisé par Robin Spiquel et Bertrand Tang et monté par Valérie Brut.