À Bargemon, dans le Haut-Var, Stéphane Abad est un passionné et collectionneur de Solex. Il a créé un musée dédié à ces cyclomoteurs et propose même des balades à vélo-moteur mi-vélo mi-mobylette.
Le Solex a été créé en 1946 par l'entreprise française de mécanique « Solex ». Ce deux-roues, plus communément appelé VéloSoleX, est unique en son genre, étant à la fois un vélo et une mobylette. Son moteur est posé sur la roue et entraîné par un galet, lui donnant les caractéristiques des deux types de véhicules. Le Solex était considéré comme un cyclomoteur, ce qui signifie qu'il pouvait être conduit dès l'âge de quatorze ans sans nécessiter de permis de conduire.
À l'époque, le Solex était très populaire auprès des lycéens, étudiants et ouvriers. C'était un engin solide et économique. La production de ce « vélo qui roule tout seul », selon un slogan des années 1950, a cessé en 1988 après plus de sept millions d'exemplaires produits.
Stéphane Abad a récemment ouvert un musée où une soixantaine de Solex sont soigneusement conservés. Chaque jeudi, il permet au public de découvrir ces cyclomoteurs colorés. Deux frères venus spécialement de Marseille pour visiter le musée se remémorent leurs souvenirs. Ils évoquent l'époque où ils s'amusaient à démonter et remonter le moteur du Solex. Ils se rappellent aussi des moments où ils étaient deux à monter sur le Solex et à s'amuser comme des fous.
Mais Stéphane Abad propose également des balades en Solex, à une vitesse réduite de 40 km/h. Deux amis motards ont eu la chance de tester cette expérience et ils en sont enchantés. Ils trouvent cela très amusant et plaisant, même si la vitesse n'est pas très élevée. Ils apprécient de découvrir les paysages paisiblement, de ressentir les vibrations et les bruits du Solex.
Ces escapades sur les routes du Haut-Var offrent une expérience unique, rappelant les souvenirs d'autrefois.