Passage à niveau dangereux à Castelnau le Lez

Lounes

Le passage à niveau n°39 situé sur la route du centre de Castelnau-le-Lez est considéré comme dangereux depuis 25 ans. Un conseiller municipal d'opposition a écrit une lettre au maire pour une et éviter ainsi d'éventuels accidents.

Chaque jour, 130 trains circulent sur les voies de ce passage à niveau de l'avenue Marcel Dassault. En parallèle, il y a un trafic constant : une centaine de piétons, de cyclistes et des milliers de voitures et de lourds traversent ce passage à niveau pour accéder au centre-ville.

Effectivement, cette avenue est l'une des routes principales pour se dans le centre de Castelnau-le-Lez.

Malgré cela, le « PN 39 » est inscrit sur la liste des passages à niveau dangereux depuis 25 ans. Récemment, un homme a été heurté par un train. Un habitant de Castelnau-le-Lez explique que la barrière ne se ferme pas complètement jusqu'au bout, ce qui incite les gens à passer entre les deux barrières.

Un conseiller municipal d'opposition, Richard Corvaisier, met en garde contre le d'un accident impliquant une voiture bloquée au milieu du passage à niveau au moment où un train arrive.

Différents projets sont à l'étude pour sécuriser la zone. Certains proposent de supprimer ce passage à niveau pour le remplacer par un . Cependant, le financement de ce chantier, estimé à 20 millions d'euros, des débats.

En outre, selon Richard Corvaisier, pour résoudre ce problème, il faudrait également mettre fin au développement de nouveaux quartiers.

Il souligne le développement important qui entraîne la construction de bâtiments de neuf étages le long de l'avenue de l'Europe, qu'une solution concrète de sécurisation du passage à niveau ne soit proposée. Il y a donc une incohérence entre la politique urbaine axée sur l'augmentation du nombre d'habitants et de mobilité et la connaissance du danger sans solution.

La mairie n'a pas été disponible pour répondre à nos questions sur ce dossier. En attendant, des réunions ont récemment été organisées à la préfecture pour discuter de la dangerosité de ce passage à niveau.

Cet article a été écrit avec la contribution de Lou-Ann Le Roux.

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