La France est confrontée à une vague de chaleur avec des températures dépassant les 30 degrés l'après-midi dans une grande partie du pays. Face à cette chaleur, il est important de boire de l'eau régulièrement. Cependant, il faut faire attention à ne pas en abuser, surtout pour les personnes à risque.
En ce moment, il n'y a aucun doute : la canicule est présente en France. Dans la région Centre-Val de Loire, le département du Cher est placé en vigilance jaune par Météo France en raison de la forte chaleur prévue les vendredi 18 et samedi 19 août.
Les gestes à adopter sont bien connus. Il faut garder les fenêtres et les volets fermés pendant la journée, aérer dès que les températures baissent, et bien sûr, boire de l'eau régulièrement pour éviter la déshydratation.
Cependant, il existe un autre risque lié à la chaleur, moins connu : l'hyponatrémie. Ce terme compliqué correspond à une diminution de la concentration de sodium dans le sang, en dessous de 136 mmol/L.
Parmi les conséquences de l'hyponatrémie, on peut citer des nausées, de la fatigue et des œdèmes. Les cas les plus graves peuvent entraîner un état de léthargie, une certaine confusion, des convulsions, voire un coma.
Les personnes âgées, les malades chroniques et les patients prenant certains types de médicaments, comme des diurétiques ou des psychotropes, sont les plus exposés au risque d'hyponatrémie.
L'origine de ce syndrome peut sembler surprenante : en période de canicule, l'hyponatrémie peut être causée par une consommation excessive d'eau, qui élimine trop rapidement le sel contenu dans le corps.
Le ministère de la Santé donne plusieurs recommandations pour les personnes à risque ou celles présentant des symptômes d'hyponatrémie :
– Accompagner la prise de boissons avec une alimentation variée, en fractionnant si nécessaire les repas, afin de maintenir un apport suffisant en sel pour l'organisme (pain, soupes…).
– Mouiller régulièrement la peau et la ventiler.
– Ne pas dépasser un apport de 1,5 litre d'eau par jour en plus des aliments déjà riches en eau.
– Éviter de sortir aux heures les plus chaudes.
– Faire systématiquement réévaluer par le médecin les régimes hyposodés et les traitements en cours, notamment les diurétiques, pour déterminer la pertinence de les maintenir ou d'ajuster les doses lors des fortes chaleurs.
Cependant, il ne faut pas céder à la paranoïa en ce qui concerne la consommation d'eau. Le premier risque en cas de canicule reste la déshydratation.