Dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 août, l'école de police de Saint-Malo ainsi que celles de Nîmes et de Oissel ont été évacuées en raison de menaces terroristes. Les élèves malouins ont toutefois pu revenir dans leur établissement le samedi après-midi après vérification des lieux de vie.
Il était 1h du matin lorsque les 72 élèves de l'école de police de Saint-Malo ont été réveillés pour évacuer les lieux. Une évacuation a également été ordonnée dans les écoles de Nîmes et de Oissel.
La Direction générale de la police nationale (DGPN) a déclaré : « La nuit dernière, une information a été portée à notre connaissance nécessitant la mise en œuvre d'une levée de doute dans plusieurs écoles de police (ENP), à savoir à Nîmes, à Oissel et à Saint-Malo. » Selon une source proche de l'enquête, un courrier contenant des menaces de nature terroriste visant nommément les trois écoles aurait été déposé à l'école de police de Nîmes.
Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Nîmes. Des vérifications ont été effectuées par précaution, ce qui a entraîné l'évacuation des élèves policiers qui étaient hébergés.
À Saint-Malo, le maire et son adjoint à la sécurité ont rapidement mis à disposition la salle de sport du Naye pour accueillir les élèves évacués. La fédération française de sauvetage et de secourisme a fourni des lits picots et des tapis.
Gilles Traimond, sous-préfet de Fougères-Vitré, qui a organisé l'évacuation avec la Police municipale de Saint-Malo, nous informe que dès le matin, une inspection de déminage a été réalisée avec un chien et son maître-chien pour sécuriser les lieux de vie de l'école ainsi que les sites sensibles comme la chaufferie. Les élèves ont pu rentrer dans les parties sécurisées de l'établissement à partir de 15h. L'inspection complète des autres parties de l'école, telles que les caves, les greniers et les parties plus éloignées, se poursuivra demain et après-demain.