En septembre, les températures sont au-dessus de la moyenne, ce qui a un impact sur la récolte des fruits, comme les pommes. Les pomiculteurs, notamment en Vendée, doivent s'adapter pour éviter les pertes.
Dans les vergers du Galichet, à la Boissière-de-Montaigu en Vendée, la récolte des pommes bat son plein. Cependant, les fortes chaleurs de ce mois de septembre nécessitent une adaptation des horaires de travail. En effet, les températures sont déjà anormalement élevées dès huit heures du matin, avec 30 degrés affichés au thermomètre.
Les saisonniers employés pour la récolte constatent que les températures du matin sont plus favorables pour les fruits que celles de l'après-midi. Dans ce verger « éco-responsable » et bio, quinze variétés de pommes sont cultivées. Cependant, le pomiculteur Baptiste Pineau remarque l'apparition de tâches marron sur les fruits, signe des dommages causés par la chaleur. Ce sont des fruits qui devront être jetés.
Baptiste Pineau se souvient de l'année précédente où 15% de ses pommes avaient été perdues en raison de la chaleur. Les pommes semblaient saines à l'extérieur, mais à l'intérieur, elles étaient compotées. Pour éviter ce problème, le pomiculteur a dû s'adapter au changement climatique en pulvérisant de l'argile sur ses arbres. Cette pommade naturelle permet aux plantes d'éviter les coups de soleil. De plus, il doit également gérer le refroidissement progressif des fruits. Par exemple, les pommes récoltées à une température de 32 degrés sont laissées à refroidir pendant la nuit. Le lendemain matin, leur température intérieure est encore de 25 degrés. Pour remédier à cela, Baptiste distribue les pommes dans des chambres froides, en veillant à ce que la température descende progressivement.
Cependant, l'utilisation de ces chambres froides a un coût énergétique élevé pour le pomiculteur. Pour pallier cela, Baptiste Pineau produit déjà un quart de ses besoins en électricité grâce à ses panneaux solaires. Il est donc en quête de solutions pour gagner en indépendance énergétique.
En conclusion, les pomiculteurs doivent faire face aux conséquences des températures élevées sur leurs récoltes de fruits, comme les pommes. Pour éviter les pertes, ils doivent s'adapter en ajustant les horaires de travail, en utilisant des techniques de protection contre la chaleur et en mettant en place des méthodes de refroidissement progressif des fruits. Cependant, ces mesures ont un coût énergétique qu'il est nécessaire de prendre en compte pour assurer une exploitation durable et écologique.