Séisme Maroc : émotion et inquiétude diaspora Marseille

Lounes

Une région de Marrakech au Maroc a été touchée par un violent séisme dans la nuit du vendredi au samedi. Les Marseillais qui ont des attaches dans le pays sont inquiets et émus.

« J'ai cru que j'allais mourir, que les victimes reposent en paix », déclare Viviane Adjutor, une joueuse de basketball marocaine qui évolue également à Marseille. Elle se trouvait à Marrakech lorsque la terre a commencé à trembler. une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, elle montre les dégâts dans hôtel : les plafonds effondrés, les fissures et les débris. Ces dégâts matériels témoignent de la puissance du séisme.

Dans la vieille ville de Marrakech, de nombreux bâtiments se sont effondrés, faisant plus d'un millier de morts.

À Marseille, les membres de la diaspora marocaine sont inquiets. « On est loin, mais proches par le cœur », déclare un commerçant du centre-ville. « Nous sommes très préoccupés les blessés, les morts et leurs familles… Je n'ai pas le cœur à travailler », ajoute-t-il.

Patricia Tranchant, de l'association Maroc Passion, vient en aide à des villages de cette région du Sud-Est marocain. Elle a pu joindre par téléphone l'un de ses partenaires sur place, Adel Ladraoui. Durant cette conversation, l'homme a affirmé avoir perdu ses bureaux : « Il y a du plâtre partout. Les images des séismes, c'est ce que nous maintenant. »

Adel Ladraoui raconte avoir passé une nuit blanche. « C'était la panique, tout le monde est sorti dehors, on a passé une nuit blanche. Nous avions peur des . Les gens ont peur de retourner chez eux de peur que tout s'écroule », raconte-t-il.

Il se considère chanceux car son village n'a pas connu de victimes, seulement des dégâts matériels. Cependant, dans un village situé à 25 kilomètres de là, huit personnes ont perdu la .

Maintenant, il s'inquiète de l'impact économique de la catastrophe : « Ici, dans le Sud-est du Maroc, nous vivons principalement du tourisme. Et maintenant, les annulations de séjours commencent. Nous espérons que les gens nous soutiendront dans ces moments difficiles… »

À Marseille, Patricia commence déjà à organiser une collecte pour une association partenaire. « Ils n'ont plus rien, nous essaierons de collecter des produits de première nécessité, des vêtements, des pansements, de la Bétadine… »

De leur côté, les marins-pompiers de la ville de Marseille ainsi que les pompiers des Bouches-du- se préparent à partir pour le Maroc afin d'aider la population.