Soldat français des forces spéciales d’Orléans-Bricy meurt en Irak

Lounes

Le sergent Nicolas Mazier du commando parachutiste n°10 a perdu la vie en Irak, ce en fait le militaire français décédé au mois d'août dans le pays. L'annonce du décès a été faite par l'Élysée le mardi 29 août.

l'Elysée, ce membre des forces françaises a été tué le lundi 28 août lors d'une opération anti-jihadiste en soutien de l'armée irakienne. Cela porte donc à trois le nombre de militaires français tués en août en Irak.

La présidence française a déclaré : « C'est avec une très émotion que le président de la République a appris la mort du sergent Nicolas Mazier du commando parachutiste de l'air n°10, tué hier en Irak alors que unité appuyait une unité irakienne en opération antiterroriste ». Le commando para de l'air n°10 se trouve à la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy, dans le Loiret.

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a réagi en déclarant : « La Nation pleure de nouveau aujourd'hui l'un de ses fils (…) J'adresse mes condoléances à sa famille, ses proches et à ses frères d'armes. Face au terrorisme, la France ne reculera pas ».

L'état-major des armées a détaillé l'opération dans un communiqué, en précisant qu'une unité de militaires français a été engagée dans une opération de en soutien des forces irakiennes à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad. Un groupe de a vivement attaqué les forces irakiennes, et les militaires français ont immédiatement riposté en infligeant de sérieuses pertes à l'ennemi.

Malheureusement, lors de cet échange de tirs, le sergent Nicolas Mazier a été mortellement touché. Quatre autres militaires français ont également été blessés durant ces combats, selon l'état-major.

Selon une source sécuritaire irakienne, une opération conjointe des forces antiterroristes irakiennes et des militaires français stationnés à Kirkouk a été victime d'une embuscade de jihadistes de l'Etat islamique (EI) dans la province de Salahedine, dans le désert d'al-Aïth, frontalier de la province de Kirkouk. Trois membres du service antiterroriste irakien ont également été blessés lors de ces affrontements armés qui ont duré plus de cinq heures.

Environ 600 militaires français sont déployés dans la région dans le cadre de l'opération Chammal, qui vise à former et conseiller les forces irakiennes, ainsi qu'à fournir un soutien aérien à la coalition internationale Inherent Resolve contre l'Etat islamique.

L'Etat islamique a vu son « califat » autoproclamé s'effondrer suite aux offensives menées contre lui en Irak et en Syrie. Cependant, selon un rapport de l'ONU, l'EI compte encore entre 400 et 500 combattants actifs en Irak et en Syrie. Malgré tout, les opérations des jihadistes ont été endiguées dans les zones rurales, avec une baisse de la fréquence des attaques dans les centres urbains. La structure principale de l'EI continue de compter entre 5 000 et 7 000 membres dans les deux pays.