Un groupe spécialisé dans le vol de coffres-forts de maisons de retraite a été arrêté et incarcéré le vendredi 1er septembre en Bretagne et dans le Centre-Val de Loire, après avoir avoué les faits. Ils ont été condamnés à trois ans de prison. Le montant du préjudice s'élève à 15 000 euros en espèces et 65 000 euros en objets divers.
Dans la nuit du 3 au 4 août 2023, un vol par effraction a été commis dans un Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) du Quillo, dans les Côtes-d'Armor. Des bijoux, de l'argent liquide et d'autres moyens de paiement ont été dérobés dans le coffre-fort de la maison de retraite.
Ce vol est le dernier d'une série de quatre autres vols perpétrés dans des maisons de retraite depuis le 31 juillet 2023, dans les départements d'Ille-et-Vilaine et des Côtes-d'Armor. Les gendarmes des Côtes-d'Armor qui enquêtent sur cette affaire ont établi un lien avec les quatre vols précédents.
Le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, a déclaré : « Le travail de recoupement des relais téléphoniques et d'étude des factures détaillées permettaient de présumer l'implication des titulaires des lignes dans d'autres faits commis dans les départements de l'Indre et de l'Indre-et-Loire ».
Les trois voleurs, qui ont été arrêtés et placés en garde à vue le 28 août, ont reconnu leur participation à douze cambriolages au total. Leur mode opératoire consistait à voler des coffres-forts de maisons de retraite repérées au préalable sur Internet pour leur relative isolement. Lors des perquisitions dans leur chambre d'hôtel, les enquêteurs ont découvert 72 bijoux dissimulés dans les pieds de lit ainsi que plus de 3 000 euros en espèces. Le procureur a indiqué que le préjudice des vols s'élève à près de 15 000 euros en espèces dérobées et à plus de 65 000 euros pour la réparation des dégâts. De nombreux bijoux et moyens de paiement ont également été volés.
Le vendredi 1er septembre, les trois hommes, de nationalité roumaine et âgés de 43, 35 et 33 ans, ont été condamnés chacun à une peine de 3 ans de prison. Deux d'entre eux, qui n'ont aucune attache familiale en France, ont également été interdits de territoire pour une durée de dix ans.