Les soigneurs animaliers passent leurs vacances entourés d'ours, de flamants roses ou de chimpanzés. Leur travail consiste à prendre soin des animaux et à veiller à leur bien-être. Pour Solène, passionnée d'oiseaux, c'est le travail saisonnier idéal.
Avant l'ouverture des portes et l'arrivée des visiteurs, les soigneurs animaliers sont à pied d'œuvre. En coulisses, ils s'activent pour que tout soit prêt et que les animaux ne manquent de rien.
Cette année, Solène, une jeune de 24 ans originaire de Lyon, vit sa toute première saison au Bioparc de Doué-la-Fontaine. Et elle est comblée par la tâche qui lui est confiée : prendre soin des oiseaux, ses animaux préférés.
« J'ai une petite liste de toutes les tâches à effectuer chaque jour. Et je dois aussi faire des suivis, car en ce moment, nous avons beaucoup de naissances avec l'été et le printemps. Donc, nous devons être attentifs à nos petits bébés qui arrivent dans cette volière », explique-t-elle.
Passionnée par son métier, Solène est très motivée. Pour elle, ce travail estival est une opportunité. Après avoir obtenu un BTS dans l'environnement, elle s'est intéressée à l'ornithologie. Devenir soigneuse animalière, en particulier auprès des oiseaux, est un rêve pour elle. Elle souligne que l'école est une chose, mais l'apprentissage de ce métier passe aussi par les stages, car c'est un métier de terrain.
« C'est difficile de travailler dans ce métier. Cela demande beaucoup de travail, de stages et de sacrifices pour réussir à devenir soigneur animalier. Et ici, en plus, c'est un super parc, donc je suis vraiment heureuse d'être ici », déclare-t-elle.
Travailler l'été fait partie des nombreux sacrifices que doit faire Solène pour espérer percer dans ce domaine et en faire son métier. Le choix de venir travailler l'été au Bioparc était une évidence pour cette jeune Lyonnaise.
« Ici, il y a beaucoup d'oiseaux, la volière rassemble plus de 500 oiseaux sur 1 hectare. C'est l'une des plus grandes volières d'Europe. C'est le rêve d'un soigneur d'oiseaux d'être ici », ajoute-t-elle.
Les journées de Solène sont rythmées par les différentes animations proposées au public. Cette activité permet d'informer les visiteurs sur les animaux observés tout en les faisant assister au nourrissage. Ces animations sont incontournables et font la joie des petits et des grands.
Être soigneur animalier demande donc de la polyvalence et une aisance dans la prise de parole.
« J'arrive mieux à gérer qu'au début, c'est toujours un peu stressant, mais comme c'est un sujet que j'aime beaucoup et que je connais vraiment par cœur, c'est plus facile à gérer », confie-t-elle.
Solène terminera sa saison en novembre, peut-être l'occasion de prendre un peu de repos avant de s'envoler vers de nouvelles aventures.
Murielle Dreux avec Laura Striano